Montpellier Cuba Solidarité

L’association a été fondée en 2001, par Bernard Foulquié. Elle a le soutien des collectivités territoriales, en particulier celui de la mairie de Montpellier qui lui a octroyé un bureau, en 2008, dans le nouveau bâtiment de l’Espace Jacques 1er d’Aragon - L’association y tient des permanences, le jeudi de 16 à 18h, et reçoit sur rendez-vous. Nos actions : -activités culturelles autour du cinéma, de la peinture... -Solidarité concrète avec le peuple cubain (envoi de médicaments, de matériels divers...) et solidarité concrète sur place à travers les "brigades". -Accueil des Cubains venus effectuer des stages dans notre région (Inra, Cirad, Iufm...) -Accueil des amis de l’association séjournant à Cuba (casas particulares) -Echanges culturels et professionnels (Médecine, éducation, cinéma...) Montpellier Cuba Solidarité 117 rue des Etats Généraux 34000 Montpellier Tel : 04 67 84 40 99 Courriel : mtpcubasol@hotmail.fr

¡HOLA CUBA! Programme de la manifestation culturelle 2013

Jeudi 19 septembre : 20h. Cinéma Diagonal. " Y, sin embargo",  Cuba-ICAIC, 2012, 1h26, vostf. Film de Rudy Mora, en présence du réalisateur.


Vendredi 20 : 18h 30. Vernissage de l'exposition Ombres ou rêves, oeuvres de Moïses Finalé, galerie Saint-Ravy, place Saint-Ravy, en présence de l'artiste.

Samedi 21 : 20h30. Concert du groupe cubain Tentacion de Cuba à Saint-Christol (ComplexeViavino).  
                    En partenariat avec Jazz à Junas   (Entrée 15 et 13 € gratuit pour les moins de 16 ans)

               


  Pedro Garcia Fernandez, auteur-compositeur cubain, a formé avec son frère Julio le groupe "Tentacion de Cuba" à Varadero, Cuba, en janvier 1997. Installés en France peu de temps après, ils ont réuni les musiciens qui composent aujourd'hui cette formation reconnue comme l'un des meilleurs groupes de Son cubain et de Salsa en France. 

Dimanche 22 : 20h. Cinéma Diagonal. "Memorias del Subdesarrollo". Cuba-ICAIC, 1h25, 1968, vostf.    Film de Tomas Gutierrez Alea.

Lundi 23 : 19h. Cinéma Nestor Burma (quartier celleneuve). Documentaires de la TV Serrana.
  • Como un rayo de luz, 2009, 14 mn, vostf. Direction Ariagna Fajardo. Sur la création de la TV Serrana à San Pablo de Yao, au coeur de la Sierra Maestra. Témoignages divers.
  • La chivichana, 2000,  14 mn, vostf. Direction Waldo Ramirez.  La chivichana est une planche à roulettes utilisée par les campesinos, sur la route vertigineuse de la Plata.
  • Papalotes, 2011, 14 mn. Direction Ariagna Fajardo. Pêcheurs, agriculteurs, ouvriers, voyageurs de la Sierra : tout un monde figé dans l'attente. Documentaire en compétition au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand 2012.
  • Los ecos y la niebla,  2004, 17 mn vostf. Direction Rigoberto Jimenez. Une journée d'Antonio Civil Felix, descendant d'Haïtiens, qui vit seul près du pic Turquino, le plus haut sommet de Cuba.
  • Al sur...el mar, 2012, 23m, vostf. Direction Ariagna Fajardo Nuviola. Au sud de la Sierra Maestra, une famille cubaine vit dans des conditions qui rappellent celles des communautés primitives. Documentaire sélectionné en 2012 dans deux festivals en France : Biarritz et Toulouse.

  La projection sera suivie d'une rencontre avec Luis Guevara, directeur de la TV Serrana, à l'espace Claude Chabrol qui jouxte le cinéma. La TV Serrana fête cette année le 20ème anniversaire de sa création à San Pablo de Yao, au coeur de la Sierra Maestra.

La TV Serrana- San Pablo


Mardi 24 : 18h 30. Inauguration officielle à la Maison des Relations Internationales, esplanade Charles de Gaulle.

Mercredi 25 : 18h 30. Rencontre avec l'écrivaine cubaine Karla Suarez à la librairie le Grain des mots, boulevard du Jeu de paume.
  Karla Suarez est l'auteur, notamment, de Tropique des silences (2002), La Voyageuse (2005), La Havane année zéro (2012), publiés aux éditions Métailié.


Jeudi 26 : 17h. "La création culturelle à Cuba". Table ronde à la Maison des Relations Internationales.

                20H. Cinéma Diagonal. "José Marti, el ojo del canario". Cuba, 120 mn, 2010, vostf.
                         Film de Fernando Perez.

Vendredi 27 : 19h. Cinéma Nestor Burma. Documentaires de Lourdes de los Santos et de Livan          Magdaleno Cruzata : " Pour une approche de l'identité cubaine".
  • Copa y espada. Cuba-2012- 29mn-vostf. Documentaire de Lourdes de los Santos sur le syncrétisme religieux à Cuba : Santa Barbara et Chango, divinité majeure de la religion afro-cubaine, honorés chaque année à Güines, le 4 décembre. 
  • Camaleon. Cuba- 2006- 19mn-vostf. Documentaire de Livan M. Cruzata sur la complexité du metissage à Cuba et ses influences sur l'âme cubaine.
  • Las sombras Chinescas de Liborio. Cuba- 2009-30mn-vostf. Documentaire de Livan M. Cruzata sur les difficultés économiques rencontrées au quotidien par les Cubains, leurs rêves, leurs frustrations....
  • Hombres de Cocodrilos. Cuba-2013- vostf. Documentaire de Livan M. Cruzata sur une communauté de paysans vivant loin de la civilisation, dans la zone marécageuse de la Cienaga de Zapata..


 La projection sera suivie d'une rencontre avec les réalisateurs à l'espace Claude Chabrol.



Samedi 28 :  18h. Cinéma Diagonal. "Casa vieja", Cuba-ICAIC, 2010, 1h35, vostf. 
  Film de Lester Hamlet


( Contact et informations complémentaires au 04 67 84 40 99)







Memorias del subdesarrollo


(Par J.M Gramond)




  "Memorias del subdesarrollo" ( Mémoires du sous-développement), Cuba- 1968- 85 mn-vostf. Film de Tomas Gutiérrez Alea, avec Sergio Corrieri, Daisy Granados, Eslinda Nunez,Omar Valdés, René de la Cruz.

  Une histoire personnelle qui aurait été insignifiante si elle n’était arrivée dans les jours vertigineux de la Révolution cubaine : Sergio, un petit bourgeois dilettante qui décide de rester au pays alors que sa famille part pour les États-Unis, en est le personnage central. Dandy nihiliste, il ne choisit jamais son camp. En pleine crise personnelle face à l’effervescence de l’époque, il se positionne en observateur, papillonne d’une femme à l’autre, réelle ou fantasmée, se terre dans son appartement ou erre dans les rue de la capitale en méditant.

Voici comment le réalisateur présente son film : «Ce n’est pas une traduction du roman ( Memorias del subdesarrollo, d’Edmundo Desnoes) au cinéma, mais une oeuvre cinématographique prenant comme point de départ le livre de Desnoes. Il sera par conséquent une adaptation fidèle mais chargée de possibilités. C’est une perspective excitante car je pense que jusqu’à présent j’ai été trop attaché aux conventions et aux voies connues à cause justement de notre sous-développement (du mien notamment). Avec ce film, je crois avoir l’occasion de dire quelque chose d’important et de polémique, et de le dire d’une manière très authentique, très libre.»

    La base de la narration est l’écriture par Sergio de ses mémoires. Le fait de suivre le flot d’une vie retranscrite par écrit explique le côté éminemment subjectif des confessions recueillies, le découpage en épisodes et la non-linéarité des événements. Alea a choisi de naviguer entre petite et grande Histoire en mêlant fiction et documentaire par le biais de l’utilisation d’images d’archives. Il superpose les mémoires, exercice très intime, et les notions géopolitiques que sont le sous-développement et le développement. Le sous-développement, expression relativement récente au moment des faits racontés, est fréquemment cité par Castro. La prise de conscience de ses causes et la recherche des moyens d’en sortir sont au coeur du programme politique national. Pour Alea, l’art est l’une des meilleures armes.


  En 2009, année du 50ème anniversaire de l’ICAIC, Memorias.. a été considéré comme le meilleur film cubain de fiction par un jury de spécialistes cubains du cinéma, et aussi comme le meilleur film ibéroaméricain de l’histoire, par un jury international.



José Marti, el ojo del canario

(par J.M Gramond)


  "José Marti, el ojo del canario", de Fernando Perez. Cuba- 2010- 2h- vostf, avec Damian Antonio Rodriguez Vidal, Daniel Romero Bildain, Rolando Brito, Broselianda Hernandez, Manuel Porto. Directeur de la photographie : Raoul Perez Ureta.

  Fernando Perez livre une vision très personnelle, souvent bouleversante, de l'enfance et de l'adolescence de José Marti, de 9 à 17 ans, année de sa déportation : "Le film essaie d'exprimer ou de raconter le formation d'un caractère, d'un enfant avec une sensibilité très spéciale et qui grandit dans un milieu ordinaire, semblable à celui de n'importe quel enfant, mais un enfant qui, avec le temps, devait dépasser la condition qui lui était dévolue.""Je me sentirais très heureux si les spectateurs cubains, et tout particulièrement les jeunes, en voyant ce film et en se projetant sur cet homme, se demandaient : pourquoi j'aime Cuba ? Qu'est-ce que je fais pour Cuba?" (Fernando Perez)

  José Marti (1853-1895) est sans conteste la figure la plus importante du XIXème siècle cubain. Déporté en Espagne très jeune, il vécut ensuite dans plusieurs pays d'Amérique latine et aux États-Unis. Initiateur du soulèvement anticolonialiste de 1895, il débarqua à Cuba accompagné d'un détachement armé mais il fut tué lors de sa première bataille contre les Espagnols.

  A l'occasion de la semaine du cinéma cubain organisée à Montpellier, en 2009, par l'association, deux films de Fernando Perez avaient été projetés, au cinéma Diagonal : La vida es silbar (1998) et Suite Habana (2003)
Marti et sa jeune soeur

Durant le tournage

Muestra ¡ Hola Cuba ! Septembre 2013 Karla Suarez

(par J.M Gramond) 
 La romancière cubaine Karla Suarez sera l'une des invités à la manifestation culturelle organisée par l'association Montpellier Cuba Solidarité, en septembre prochain. Elle assistera à l'inauguration officielle à la Maison des relations internationales, mardi 24 à 18h 30, rencontrera ses lecteurs à la librairie le Grain des mots le lendemain à 19 h, et participera à une table ronde sur la création culturelle à Cuba jeudi 26, à 17h, à la Maison des relations internationales.
  Elle se présente ainsi sur son site internet : " Karla Suarez est née à La Havane le 28 octobre 1969. Quand elle était petite, elle avait deux passions, les mathématiques et écrire des histoires; mais comme ce panachage ne semblait pas provoquer de conflits, elle en ajouta une troisième, la musique." Elle étudie la guitare classique, avant de s'inscrire à l'Institut Supérieur Polytechnique pour devenir ingénieur en informatique.
  En 1994, elle publie une première nouvelle, Anniversaire, dans la revue Revolucion y Cultura à La Havane. En 1998, la Fondation Alejo Carpentier de La Havane lui accorde la bourse "Razon de Ser" pour un projet de roman. La même année, elle s'installe à Rome où elle continue d'écrire et de travailler comme ingénieur et professeur d'informatique. En 1999 elle publie à Cuba son premier recueil de nouvelles, Espuma, (l'Écume). Deux des nouvelles sont adaptées à la télévision cubaine. Silencios, (Tropique des Silences), son premier roman, paraît en 1999.
  En 2003, Karla Suarez déménage à Paris et s'embarque dans l'écriture de son deuxième roman, La Voyageuse, publié en 2005. Elle bénéficie en France de plusieurs bourses d'écriture. 
  Sans renoncer à sa profession d'ingénieur, elle organise des ateliers d'écriture littéraire en Italie et en France, donne des conférences et participe à des festivals littéraires en Europe.
  En 2012, avec son dernier roman, La Havane année zéro, elle obtient en France le Grand prix du livre insulaire.
  Karla Suarez vit actuellement à Lisbonne.
  Trois romans sont traduits et édités aux Éditions Métailié : Tropiques des silences (2002), La Voyageuse ( 2005), La Havane année zéro (2012).

  (Karla participera, du 27 au 30 septembre, au festival Libertad organisé par la Communauté de communes le Grand Narbonne et dont Cuba est cette année le pays invité. Montpellier Cuba Solidarité est partenaire de cette manifestation)